Publié dans Politique

Manifestation à la Réunion - Des « indignés » aux attitudes indignes !

Publié le jeudi, 25 novembre 2021


Après le pétard mouillé de Fanirisoa Ernaivo en France, des ressortissants malagasy regroupés au sein d’un groupement dénommé « les indignés de Madagascar » ont, une nouvelle fois, renouvelé l’expérience hier sur l’île de la Réunion. Une fois de plus, ces « indignés » qui rassemblent notamment des membres du GTT et du RMDM ont récolté un échec cuisant. Le groupe, formé à peine d’une dizaine d’individus tous vêtus de rouge, a manifesté devant le Consulat de Madagascar sis à Saint – Denis qui devait accueillir le ministre des Affaires étrangères Patrick Rajoelina, dans l’unique but de perturber la visite du chef de la diplomatie malagasy en terre réunionnaise. Equipé de banderoles, ce groupuscule d’individus scandait à tout va : « Malagasy affamés » et accusant les dirigeants de « mensonge ».  Au passage d’un véhicule officiel, ils n’hésitaient pas à faire retentir des coups de sifflet aux sons d’insulte. Un mode de manifestation des plus honteux, qui plus est, de la part de compatriotes qui préfèrent résider à l’étranger au lieu de rester au pays. Ce genre d’attitude des plus indignes n’a qu’un seul nom : lâcheté !
S’ils voulaient réellement changer les choses, pourquoi ne pas revenir au pays et intégrer les rangs des opposants. Au moins leur manifestation aurait une raison d’être alors que dans le cas présent, cela tourne juste au ridicule.
Coup raté
S’ils se souciaient réellement des Malagasy affamés, ils auraient dû initier des actions sociales ou des levées de fonds pour venir en aide aux compatriotes en difficulté. Force est de constater que leur manifestation n’était motivée que par des intérêts politiques liés au soutien indéfectible et presque aveugle de leur ancien président Marc Ravalomanana. En tout cas, ces « indignés » ont encore raté l’occasion de faire le buzz. D’autant plus que cette minuscule manifestation n’a, en aucun cas, eu d’effet majeur sur le séjour du ministre des Affaires étrangères. Pour rappel, ce dernier revient tout juste du Caire (Capitale égyptienne) après avoir assisté au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement au sein du COMESA avant de rallier l’île de la Réunion.
Le chef de la diplomatie malagasy participera à la session extraordinaire de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui se tiendra ce jour. La protection des côtes et espaces maritimes, la veille et contrôle épidémique, l’environnement, le climat, le programme régional de sécurité ainsi que la relance économique des îles de l’Océan Indien seront, entre autres, les principaux thèmes à l’ordre du jour au cours de cette réunion extraordinaire. Sitôt arrivé, le membre du Gouvernement a eu une rencontre avec les membres de la diaspora à la Réunion.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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